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L'artiste ne vit pas sans son oeuvre en revanche l'oeuvre n'a pas besoin de son artiste pour vivre.

 

A partir de la j'estime que la réalisation d'un artiste n'a aucunement besoin de sa signature pour s'épanouir. Signer son œuvre c'est futile.

Une œuvre d'Art part de l'imaginaire d'un artiste, l'art ouvre alors une dimension abstraite et allégorique. Prenez l'exemple d'une toile, il est fondamental pour mieux comprendre son sens que d'imaginer une fenêtre vers une autre dimension , un monde parallèle ... Comme le disait John Howe, "c'est une fenêtre sur un espace infini en trois dimensions dans lequel je tente de retrouver ce qui y existe déjà."

Lorsque l'on observe une toile, quel que soit le style ou l'auteur, on cherche à comprendre et à définir l'objet ou le sujet. Quelque fois on réécrit une histoire et un contexte associé à ce qui se passe sous nos yeux, et c'est à ce moment que l'imaginaire entre en scène. Là ou la fiction pourrait se développer infiniment, se présente un élément qui rappelle à tous l'aspect matériel et réel de l’œuvre.

La signature nous ramène à l'historique du travail de l'artiste; par qui a-t'il été réalisé? A quel moment? L'artiste est-il connu ? Vivant ? Tout son aspect fictionnel disparait au moment où nos yeux se posent sur la signature.

 

Dali par exemple, n'avait en aucun cas besoin de signer ses tableaux, d'une part, que l'on soit amateur ou expert en la matière, n'importe qui aujourd'hui est capable de reconnaitre son travail de par son style propre à son identité. D'autre part, au vu de l'aspect tout à fais illusoire et surréaliste de ses tableaux, signer, c'est refermer la fenêtre.




 


La signature, marque identitaire utile ou futile ?

Là ou l'art ouvre une dimension abstraite et surréaliste se présente un élément qui rappelle à tous l'aspect matériel et réel de l’œuvre. La signature. Quelle est son utilité, est-elle nécessaire ?

June 14, 2017 | Céline.

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Entretien de John Howe par Le point Pop

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